Cette fontaine est une sculpture sonore, une architecturale sous forme d’installation permanente.
Des panneaux de verre repartis autour d’une simple fontaine réfléchissent et filtrent le bruit produit par le jaillissement de l’eau.
La problématique exposer dans ce travail s’articule sur un dynamisme sonore en mouvement au sein d’un environnement pourtant fixe.
Le flux d’eau de la fontaine est la source de tous les phénomènes sonore qui pourront être ressentis par le public en se déplaçant dans l’enceinte de l’ouvrage.
Techniquement, un jet d’eau génère un bruit sonore que l’on peut comparer à un bruit blanc, un son contenant toutes les fréquences sonores, à la manière de la lumière naturelle du soleil qui contient toutes les couleurs.
Tous les panneaux en verre ont pour fonctions de réfléchir et filtrer le son.. Cependant, leurs différentes formes offrent des propriétés spécifiques. Certains vont amplifier le son, créer des échos, alors que d’autres procèderont à un filtrage spectral et harmonique du son.
L’architecture est une partition navigable dont les jeux de filtrages et de réflexions sonores sont à la libre interprétation du public inviter à la découverte de milliers de subtiles variations sonores.
L’usage du verre est choisi pour son unité avec la transparence de l’eau.
De plus, la lumière naturelle ou artificielle les traversant révèleront d’autant plus les délicates relations qui s’opérer entre l’architecture et le son de l’eau.
Leurs implémentations architecturales en cercle font allusion à l’horloge. Lointain souvenir anecdotique de la clepsydre et du cadran solaire.
Ici la partition sonore prend la forme d’une architecture qui module la source sonore et sa perception acoustique perçu suivant l’emplacement le public.
La musique qui est doné à entendre offre une écoute non linéaire, fixé dans l’architecture physique de l’installation. N’usant que de rudiments acoustiques.elle est pourtant perpétuellement mouvante au grès du déplacement du publique.
L’eau est un leitmotiv assez puissant pour que tout être vivant puisse être sensible à l’expérimentation, par ne serait que par résonance sympathique, physique et naturelle.
Ce travail répond à une volonté d’offrir une expérience sensible immédiate.
Il n’y a pas de nécessité d’approche ou de pédagogie particulière à avoir au préalable.
Le lien est ici organique.